Les conséquences économiques de la crise sanitaire affectent lourdement votre entreprise. Pour autant, la problématique de l'emploi reste au coeur de vos activités, que ce soit pour de la création, de la formation ou du maintien. Panorama des principales mesures pouvant vous accompagner dans ce cadre. ► Plan de relance : les nouvelles aides à l'embauche #1jeune1solution : Malgré le contexte difficile, l'intégration d'un apprenti peut répondre à vos besoins de recrutement, de transmission des ggcompétences ou de formation de vos futurs personnels qualifiés. Pour vous encourager à faire ce pari, l'Etat a mis en place une aide financière exceptionnelle pour que le coût de l'apprentissage soit minimal la première année. Montant : 5000 € pour un apprenti de moins de 18 ans et 8000 € pour les majeurs En contrat d'apprentissage (jusqu'au Master) ou en contrat de professionnalisation (pour les moins de 30 ans). Pour toutes les entreprises entre le 1 juillet 2020 et le 28 février 2021. > Le plan de relance de l'apprentissage, guide pratique à destination des entreprises L'aide exceptionnelle pour l'embauche d'un jeune : Cette nouvelle aide a pour objectif de faciliter l'embauche des jeunes de moins de 26 ans tout en stimulant l'activité des entreprises. Elle vise à réduire le coût du travail en termes de compensation forfaitaire de cotisations sociales. Montant : 4000€ maximum sur un an pour un jeune salarié temps plein Pour bénéficier de cette aide, vous devez remplir les conditions cumulatives suivantes : - recruter un jeune de moins de 26 ans entre le 1er août 2020 et le 31 janvier 2021 (les renouvellements de contrat débutés pendant cette période ne sont pas éligibles) *- conclure un contrat en CDI, en CDI intérimaire ou en CDD pour une période d'au moins 3 mois - la rémunération de votre salarié doit être inférieure ou égale à deux fois le montant du SMIC. > Le plan de relance pour les jeunes L'aide exceptionnelle pour l'embauche d'une personne handicapé : Sur le modèle de l'aide au recrutement de jeune, l'Etat propose un soutien exceptionnel pour le recrutement d'un salarié ayant la reconnaissance de travailleur handicapée en CDI et CDD de + de 3 mois Montant : Aide 4000 € maximum sur 1 ans pour un contrat temps plein > Communiqué de presse : l'aide pour l'embauche des jeunes ► Préserver les emplois et les compétences de ses salariés Afin de faire face à une baisse temporaire d'activité, sans pour autant avoir recours au licenciement économique qui pourrait être préjudiciable lors de la reprise de l'activité, l'entreprise peut avoir recours à plusieurs leviers : le chômage partiel classique et le nouveau dispositif de longue durée. L'entreprise peut également profiter de ce moment pour former ses personnels. Le chomage partiel : Mettre en place l'activité partielle pour réduire temporairement le temps de travail des salariés dans les cas suivants : Conjoncture économique / Difficultés d'approvisionnement / Sinistre ou des intempéries de caractère exceptionnel / Transformation, restructuration ou modernisation de l'entreprise / Toute autre circonstance de caractère exceptionnel (Covid-19 par exemple). Elle peut prendre plusieurs formes : - Diminution de la durée hebdomadaire du travail - Fermeture temporaire de tout ou partie de l'établissement L'employeur peut percevoir une allocation d'activité partielle dans la limite de : - 100 heures par an et par salarié si l'activité partielle est due à des travaux de modernisation des installations et des bâtiments de l'entreprise > En savoir plus sur le chomage partiel L'activité partielle de longue durée (APLD) : L'activité partielle de longue durée (APLD) permet à une entreprise confrontée à des difficultés de diminuer l'horaire de travail de ses salariés. Ce dispositif temporaire peut s'appliquer jusqu'au 30 juin 2022. Son objectif : aider les entreprises « confrontées à une réduction d'activité durable qui n'est pas de nature à compromettre leur pérennité ». Son recours est soumis au respect d'une double condition : - La signature d'un accord collectif d'entreprise ou de branche (qui peut passer par voie de référendum dans les entreprises de moins de 11 salariés) - Un volume maximal d'heures chômées ne pouvant dépasser 40 % du temps de travail Cet accord d'entreprise ou de branche d'une durée de six mois, renouvelable pendant deux ans, devra préciser « les engagements spécifiquement souscrits en contrepartie, notamment pour le maintien de l'emploi » > En savoir plus sur l'ALPD La formation professionnelle : Crise économique, baisse d'activités et formation ne sont pas incompatibles puisque, dans de nombreux cas cette dernière est remboursable pour tout ou partie par les OPCO, organismes chargés de collecter et redistribuer les cotisations formations des entreprises. Une baisse d'activité peut également être l'occasion de former les salariés, gérer les compétences dont on a besoins, anticiper les mutations de son métier et se préparer à la reprise. > Maintenir les salariés en emploi avec le FNE-Formation Questions-réponses sur le FNE-Formation > Dispositifs et aides pour la formation professionnelle ► Préparer l'après crise avec le dispositif ARDAN ! Chef d'Entreprise, vous préparez l'après crise : - Vous avez besoin d'une personne pour vous épauler (profil commercial, gestionnaire, qualité, manager dans la production…) ? - Vous avez un besoin de nouvelles compétences structurantes ? - Un projet de diversification d'activités, de produits ? - Un projet d'intégration d'un nouveau savoir-faire technique ? - Un projet de vente en ligne ? de création d'une nouvelle structure ? - Un projet de développement commercial à l'international ? Le dispositif ARDAN est une vraie solution d'optimisation à l'embauche d'un nouveau collaborateur. ARDAN est un dispositif au service de l'entreprise avec un projet de développement qu'elle souhaite structurer et rendre pérenne et un demandeur d'emploi qui souhaite conduire un projet de développement et, in fine, intégrer l'entreprise. Mode d'emploi L'entreprise intègre un·e demandeur·euse d'emploi pendant six mois, sous le statut de stagiaire de la formation professionnelle. Elle lui confie le développement et la concrétisation d'un projet ou d'une nouvelle activité. Ardan forme le·la pilote de projet via la préparation du titre Entrepreneur·e de petite entreprise du Cnam et la mise à disposition d'un chéquier formation d'un montant de 1 500 €. Un accompagnement en amont et tout au long des six mois du dispositif est organisé. Le dispositif est co-financé par la Région Grand Est. Le coût restant à la charge de votre entreprise se limite à la somme de 6 500 € (pour les six mois du dispositif, rémunération et formation du stagiaire incluses). Votre contact en proximité Audrey MAYERY 06 20 89 60 63 Mail Votre contact pour la formation Sylvaine POISSON-RUBIS 03 83 50 19 05 Mail Lire aussi Les mesures d'aides pour les entreprises #FranceRelance Toutes les mesures #FranceRelance DANS CET ARTICLE ► #1jeune1solution ► Le chomage partiel ► Allocation partielle de longue durée ► La formation professionnelle ► ARDAN